A mort Valentin !

Passer la Saint Valentin tout seul, c’est pas top. Même s’il faisait un temps sublime (zéro degré, soleil radieux, de la neige partout …), la journée devient vite morne. Du coup, j’ai essayé faire virer au gris mes idées noires en sortant un peu. Direction le musée des Beaux Arts.

 

 

Je dois avouer que je n’ai pas été déçu. Les collections permanentes ne m’ont pas trop marqué mais, par contre, l’exposition temporaire sur Cuba était magnifique ! Je ne connaissais pas trop les artistes cubains et cette exposition dressait un panorama historique pertinent en se voulant multidisciplinaire. Du coup, j’ai pu admirer aussi bien les travaux d’artistes peintres que ceux de photographes, de sculpteurs ou d’affichistes sur la période du XIXe au XXIe siècle. Avec « Hasta Siempre el commandente » en musique de fond, des envies de révolution se font ressentir !

 

J’aurais appris beaucoup de choses intéressantes qui renforcent l’image de cette île mythique. Alain, savais-tu que Cuba, était le deuxième pays a possèder un studio photographique ? J’ai pu voir de superbes clichés sous forme de véritables innovations techniques dans la manière de photographier (panoramique, couleurs, etc…). J’ai apprécié l’affirmation d’une peinture cubaine représentant le milieu ouvrier durant la seconde guerre mondiale, rompant avec la représentation habituelle de l’île comme un lieu paradisiaque. Les affiches de la révolution de 1956 étaient aussi magnifiques que lourdes de sens …

 

 

J’ai beaucoup marché dans les rues au final et, pris par la solitude, j’ai eu le temps de réfléchir à pas mal de choses. Je dois avouer que je prends beaucoup de plaisir ici et je ne regrette pas d’être loin des maudits parisiens ! Même si Montréal est plus grande que Paris, on ne se sent pas insignifiant. Les gens vous parlent dans la rue sans même vous connaitre … le lien social est tellement plus fort ! Un exemple bien simple, à la sortie du musée, un homme d’une quarantaine d’années commence à me demander mes impressions sur l’exposition. On s’échange nos idées, on fait connaissance et on s’aperçoit que nous avons visité les mêmes expositions. Du coup, l’homme m’invite à le suivre dans un second musée. Ca vous arriverait ça à Paris ? Ne prendriez-vous pas cet homme pour un fou ou un détraqué ? En bon français, j’ai décliné l’invitation (mais aussi parce que j’en avais un peu marre des musées…).

 

 

Retour à Montréal prévu pour février 2009 ? Pour le moment, on va déjà passer un week-end à Québec ! 🙂

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