Lutte contre l’invisible

Le passé nous rattrape, l’avenir nous dépasse. Nous survivons à une lutte contre l’invisible, l’indicible, l’invincible. Une lutte quotidienne avec ses idées. On déambule dans la rue, écouteurs sur les oreilles, en projetant nos consciences dans un monde qui nous transcende, rejetant ainsi l’insignifiance de notre existence au regard de l’autre, sentiment qui se prolonge dans notre besoin de médiatisation, notre quart d’heure de gloire warholien.

 

 

 

La solitude nous effraie et se révèle être un profond malaise de société. Besoin d’amis, besoin d’étendre son « réseau de contacts ». Dans un monde mouvant, la constitution du lien social ressemble à la construction d’un mur de briques cimenté par du chewing gum. Inévitablement, tout s’effondre. Noé part à la dérive. Le gagnant remporte sur le perdant, vision manichéenne de l’arche occidentale, capitalistique et démocratique, qui sombre dans sa perspective globalisante.

 

 

 

« Hey Erwan, tu déprimes ?! » Non, pas vraiment. Plutôt lunatique, passant en quelques secondes d’une joie intense à un mal-être qui l’est tout autant. Mes sens sont en éveil permanent et le contrôle de leur ressenti m’apparaît parfois difficile, voire conflictuel. Je ne connais pas la cause de cette situation psychologique paradoxale récurrente. Choc culturel à retardement ? Manque d’activité occasionnant le blues ?

 

 

 

J’ai l’impression de ressentir le manque d’une entité structurante dans mes actions. Quelque chose ou quelqu’un qui rationaliserait en partie mon avenir, me permettant de me fixer des objectifs clairs et précis que ce soit dans le domaine professionnel ou des loisirs. Bref, besoin d’acquérir une vision à plus long terme pour sortir de ce brouillard quotidien…

4 Comments

  1. Gogo
    février 20
    Reply

    Dès que je trouve ma solution a ce probleme je t’en fais part…

  2. février 20
    Reply

    la réponse est 42 ! 🙂

  3. Gogo
    février 20
    Reply

    Zut moi elle n’en fait que 28

  4. février 20
    Reply

    c’est plutôt bien … c’est le numéro de mon département de naissance ! Je savais qu’on était lié plus que par l’amitié !

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